Europe Reportage

En Hongrie, Orbán vise la communauté LGBTQI+ et restreint la liberté de manifester

Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Budapest mardi 1er avril pour s’opposer à une nouvelle loi votée en accéléré pour interdire la Marche des fiertés prévue fin juin. Une décision autant idéologique que tactique de la part du pouvoir.

Corentin Léotard

Budapest (Hongrie).– C’est une foule de plus de 10 000 personnes qui a envahi mardi 1er avril les rues de Budapest, pour dénoncer l’adoption d’une loi visant à interdire la Marche des fiertés. Cette nouvelle législation permettrait d’interdire l’événement au motif qu’il enfreindrait une loi sur la « protection de l’enfance ». Les protestataires ont également occupé quatre des cinq ponts sur le Danube qui relient Buda et Pest. Le tout sans être inquiétés ni délogés avant plusieurs heures par la police, dont la doctrine contre les manifestant·es – presque toujours pacifiques – est généralement le laisser-faire.

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